22 mars 2021 dès 20H
Venez célébrer avec nous la Journée mondiale de l’eau 2021 à l’occasion d’un cabaret musical virtuel ouvert à toutes et tous gratuitement, où les chants et discussions porteront sur l’eau et son inévitable besoin à la vie.
L’événement débutera par un message d’ouverture de Rébecca Pétrin, directrice générale ainsi que Pascale Rouillé, présidente.
Afin de souligner le 10ᵉ anniversaire des droits humains à l’eau et à son assainissement, nous recevrons ensuite la plus grande défenderesse de ces droits, Maude Barlow pour un dialogue avec Oswaldo A. Paz Flores incarnant la jeunesse militante et bénévole de Communauté Bleue. Yenny Vega Cárdenas, présidente de l’Observatoire international des droits de la nature, présentera la victoire récente eu lors de la reconnaissance de la rivière Magpie comme personne juridique aux yeux de la loi, une première au Canada!
Place aux chants pour la deuxième partie! Cinq artistes de différentes nations formeront autour de l’eau un cercle des 5 saisons de l’eau douce. Sedalia Kawennotas Fazio de la nation Mohawk débutera la seconde partie avec cérémonie traditionnelle de l’eau. La Léa, Stella Adjocké, Moe Clark, Patricia Ho Yi Wang, et Frédérique Lapointe auront ensuite, une à une l’occasion d’exprimer ce qu’est pour elles l’accès à l’eau.
La soirée sera animée par Valérie Ivy Hamelin, administratrice chez Eau Secours, membre de la communauté micmac de Gespeg en Gaspésie, artiste multidisciplinaire et militante pour la protection de l’eau.
Joignez-nous en direct le 22 mars à 20h directement sur notre page Facebook ou sur cette page !
Théâtre dramatique, clownerie, en passant par du violoncelle sur échasse ou sur glace… rien n’est impossible pour Frédérique Lapointe, cette artiste créative, audacieuse et sensible. Elle sait faire vibrer une zone délicate en chacun de nous. Sa force est de sortir des zones conventionnelles et prendre des risques en se situant au carrefour de plusieurs disciplines.
Patricia Ho-Yi Wang est une violoniste et podorythmiste en musique traditionnelle formée en musique populaire et en jazz. Elle est active au sein des formations de musique traditionnelle Germaine depuis 2017, Trio Salicorne depuis 2020, et a joué pour Saligaude de 2015 à 2019. Durant trois ans, Patricia a accompagné au violon et aux pieds les groupes de danse traditionnelle La R’voyure et Les Pieds Légers de Laval. Depuis 2019, elle prépare la réalisation d’un EP, son premier projet solo, centré sur le processus et les résultats d’une collecte de récits de vie familiaux. Les œuvres musicales qui en résultent naviguent ainsi entre les histoires qui les traversent et le métissage de musiques traditionnelles. hoyi.ca/
En langue africaine Yoruba, ADJOKÊ veux dire celle que l’on doit chérir. ADJOKÊ, c’est le nom que lui a donné un Griot, venu interrompre son premier spectacle au Bénin, son nom offert par ses ancêtres! Stella Adjokê, artiste montréalaise qui porte autant les racines de sa mère québécoise/polonaise, de son père jamaïcain peu connu, que celles de son beau-père haïtien. Elle a été, durant plus de 10 ans, travailleuse sociale pour les jeunes et familles marginalisées du monde. Son parcours alimente fortement son art de justice sociale. Si elle passe du chant blues au slam électrique dans ses chansons, elle peut aussi traverser de la scène de théâtre à l’écran de télévision, pour se transformer en comédienne ou en animatrice. Écrivaine dans 2 ouvrages collectifs publiés, elle est aussi ravie quand elle peut contribuer à la réflexion collective. Adjokê rêve d’un monde sans limite, aussi infini que l’amour et la douceur de l’eau. Elle croit fermement que l’art à la puissance de guérir et de transcender nos blessures vers de plus belles possibilités. Sa musique existe pour nous aider à nous libérer. stellaadjoke.com
Artiste multidisciplinaire âpihtawikosisâniskwêw, Moe Clark mêle l’improvisation vocale et la lyrisme multilingue dans des créations dont le sens prend racine dans son héritage personnel et dans la mémoire ancestrale. Son dernier album solo “Within” a tourné à travers l’Amérique du Nord tandis que son video-clip “nitahkôtan” a obtenu le prix du meilleur vidéo de musique en langue autochtone au festival ImagiNative. Outre à la performance, Moe anime aussi des ateliers créatifs centrés sur l’enracinement corporel en lien avec la terre, les revendications culturelles et les voix émergentes. En 2016, elle a fondé nistamîkwan, une organization d’arts transformationnels. Son travail a été présenté dans de nombreux contextes à travers le monde, dont le Centre Lincoln (E-U-A), le festival UBUD Writers & Readers (Indonésie) ou encore le festival Origins à Londres (R-U). moeclark.ca/
Brassant flamenco, jazz, bossa et rumba catalana, La Léa invite à un voyage à travers des compositions originales en espagnol, français et catalan dans des histoires migrantes et une dérive musicale singulière. Léa naît de la rencontre de Léa Touzé et Dominique Soulard pour créer des chansons originales: histoires migrantes et dérives musicales. Andy King, Marie-Andrée Cloutier et Éric Breton embarquent dans cette aventure, y arrimant leurs influences. Entre Montréal et sa Barcelone natale, La Léa, bohème et énergique, séduit son public avec sa générosité, son authenticité et sa profondeur d’âme. www.mosaicultures.com/la-lea
Sedalia Kawennotas Fazio, originaire de Kahnawake, est une membre active de la communauté Kanien’kehá:ka (Mohawk). Elle est régulièrement invitée à prendre parole lors d’événements publics, de conférences et de séminaires. Elle représente et défend les droits autochtones au Canada. www.facebook.com/Kawennotas/
Oswaldo Andrés Paz Flores est étudiant en secondaire 3 au Programme Ouverture sur le Monde (POM) de l’École secondaire l’Érablière où il est membre fondateur d’ÉrabliVert, le comité environnement de l’école. Il est également membre du siège jeunesse d’Oxfam-Québec, de Jeunesse22 de Lab22 et d’ENvironnement JEUnesse. Son intérêt pour l’environnement et l’eau l’ont amené à se mobiliser pour promouvoir le projet Communauté bleue d’Eau Secours dans sa région. En équipe avec ses amis, collègues et professeurs, ils approchent les municipalités et organisations avoisinantes afin qu’elles adoptent un cadre pour un partage équitable des ressources en eau et pour qu’elles reconnaissent l’eau comme un bien commun.
Maude Barlow est l’ancienne présidente du Conseil des Canadiens. Elle préside le conseil d’administration de l’organisme Food and Water Watch dont le siège social est à Washington. Elle a siégé au conseil exécutif de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature et elle fait partie du Conseil pour l’avenir du monde, établi à Hambourg. conseildescanadiens.org/maude-barlow
Me Yenny Vega Cárdenas est avocate au Québec et en Colombie, titulaire d’une maîtrise en droit des affaires et d’un doctorat en gestion des ressources en eau (Université de Montréal). Actuellement présidente de l’Observatoire international des droits de la nature, Me Vega Cárdenas s’intéresse à la reconnaissance des droits aux entités naturelles pour renforcer la protection des écosystèmes. Elle est également administratrice chez Eau Secours.
Pascale Rouillé, présidente de Eau Secours, est urbaniste et présidente-fondatrice de l’entreprise les Ateliers Ublo. Depuis les dix dernières années, elle s’est spécialisée dans les approches du territoire intégrant la gestion durable des eaux pluviales de manière holistique.
Rébecca Pétrin, directrice générale de Eau Secours, est titulaire d’un baccalauréat en biologie et d’une maîtrise en Gestion de l’environnement. Elle a dirigé l’organisme VERTerrebonne lors de sa fondation. Elle a également travaillé au sein du cabinet du Ministre du Développement durable, de l’environnement et des parcs, ainsi qu’au Jour de la Terre. De plus, elle s’implique bénévolement depuis plusieurs années à la Société pour la conservation de la tourbière de Lanoraie.
À l’animation : Valérie Ivy Hamelin est membre de la communauté micmac de Gespeg en Gaspésie. Elle est militante pour la protection du territoire et se positionne comme porteuse d’eau. Elle a collaboré avec différents organismes pour la protection de l’environnement et auprès de communautés autochtones. Elle milite depuis plusieurs années pour la protection de l’eau, des rivières, du fleuve, et de l’océan et contre l’envahissement des compagnies pétrolières sur le territoire de la Gaspésie. Elle est aussi artiste multidisciplinaire, s’exprimant à la flûte traversière, au chant, au conte, au tambour autochtone, aux percussions africaines, et à la danse. Elle performe sur scène depuis plus de 15 ans et elle a enregistré 3 albums à ce jour, dont Sœurs Nibi, un album de chants autochtones et prières.
