Dites à François Legault de dire #GNLnonMerci immédiatement

Dites au Premier ministre Legault et au ministre de l'environnement et de la lutte contre les changements climatiques de rejeter immédiatement GNL/Gazoduq!

#GNLNonMerci! Participez à notre action contre ce projet qui devrait faire partie du passé!

S’il allait de l’avant, le projet de gaz liquéfié GNL/Gazoduq générerait plus de 50 millions de tonnes de GES (équivalent à plus de 10 millions de voitures) chaque année pendant au moins 25 ans et ce, en pleine crise climatique. 

Il affecterait aussi la santé de nombreuses rivières et milieux humides et menacerait les communautés riveraines et les bélugas, une espèce déjà en voie de disparition.

Selon les calculs de l’Union des consommateurs, si le projet GNL Québec/Gazoduq allait de l’avant, la facture d’électricité des abonné.e.s d’Hydro-Québec augmenterait de près de 10 milliards de dollars au cours des 25 premières années du projet. Or, dans un récent sondage de la firme Léger, 87% des Québécoi.ses refusent catégoriquement toute augmentation de facture d’électricité qui serait associée au projet. 

Aussi, un autre récent sondage indique que plus de la moitié des Québécois-es s’opposent à GNL/Gazoduq. 

Le 24 mars dernier, le gouvernement a dévoilé les conclusions du rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) concernant le projet. Celles-ci sont dévastatrices et réfutent les arguments du promoteur : GNL/Gazoduq augmenterait les émissions mondiales de GES, apporterait peu à l’économie du Québec et ne connait pas d’acceptabilité sociale. 

De l’aveu même du ministre québécois de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, le rapport du BAPE démontre que la compagnie GNL Québec n’atteint pas les conditions fixées pour l’approbation de son projet. 

Pourtant, le Premier ministre François Legault et son gouvernement refusent toujours de se prononcer officiellement sur le projet et renvoient la balle au promoteur. 

Eau Secours juge que cette situation ne fait que retarder l’inévitable si le gouvernement est sincère dans sa volonté de respecter les conclusions du BAPE : jamais GNL Québec ne parviendra à « compenser » 50 millions de tonnes de GES, à limiter son impact sur les bélugas et à convaincre une majorité de Québécois-es de l’utilité de son projet sans compromettre sa rentabilité déjà précaire.  Pendant ce temps, le climat s’envenime inutilement entre les partisans et les détracteurs de GNL/Gazoduq dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. 

C’est pourquoi nous pensons que le Premier ministre François Legault et son ministre Benoit Charette devraient porter le coup de grâce à un projet cliniquement mort afin que le Québec et la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean puissent concentrer leurs efforts sur des projets porteurs et en accord avec la transition verte et juste dont nous avons besoin. 

Écrivez un courriel à M. Legault et M. Charette et demandez-leur rejeter une fois pour toutes le projet GNL/Gazoduq, #GNLNonMerci!

Voici un exemple de courriel que vous pouvez copier coller: 

Bonjour M. Legault et M. Charette,

En tant que Québécois-e, je vous écris afin de vous demander de vous prononcer une fois pour toute contre le projet GNL/Gazoduq de la compagnie GNL Québec.

Le 24 mars dernier, votre gouvernement a rendu publiques les conclusions du rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) concernant ce projet. Celles-ci sont dévastatrices et réfutent les arguments du promoteur : GNL/Gazoduq augmenterait les émissions mondiales de GES, apporterait peu à l’économie du Québec et ne connaît pas actuellement d’acceptabilité sociale.

Un récent sondage de la firme Léger dévoilé quelques jours avant indique d’ailleurs que deux fois plus de Québécois-es s’opposent désormais à GNL/Gazoduq (52%) que de personnes qui sont en faveur du projet (27%).

De plus, selon les calculs de l’Union des consommateurs, si le projet GNL Québec/Gazoduq allait de l’avant, la facture d’électricité des abonné.e.s d’Hydro-Québec augmenterait de près de 10 milliards de dollars au cours des 25 premières années du projet. Or, dans un récent sondage de la firme Léger, 87% des Québécoi.ses refusent catégoriquement toute augmentation de facture d’électricité qui serait associée au projet.

Puisque vous avez pris connaissance du rapport du BAPE, inutile de vous rappeler dans le détail l’ensemble des enjeux liés à ce projet pour le climat, la biodiversité, les bélugas, les paysages du fjord du Saguenay, la disponibilité et les tarifs d’hydroélectricité, de même que pour la paix sociale au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il est évident que les coûts l’emportent sur les potentiels – et très précaires – bénéfices de ce projet.

De votre aveu même, le rapport du BAPE démontre que la compagnie GNL Québec n’atteint pas les conditions que vous avez fixées pour l’approbation de son projet.

Pourtant, votre gouvernement refuse toujours de se prononcer officiellement sur le projet et renvoie la balle au promoteur. Pourquoi ?

Cette situation ne fait que retarder l’inévitable si votre gouvernement est sincère dans sa volonté de respecter les conclusions du BAPE : jamais GNL Québec ne parviendra à « compenser » 50 millions de tonnes de GES, à limiter son impact sur les bélugas et à convaincre une majorité de Québécois-es de l’utilité de son projet sans compromettre sa rentabilité déjà bancale.

Pendant ce temps, le climat s’envenime inutilement entre les partisans et les détracteurs de GNL/Gazoduq dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

C’est pourquoi nous pensons que votre gouvernement devrait porter le coup de grâce à un projet cliniquement mort afin que le Québec et la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean puissent concentrer leurs efforts sur des projets plus porteurs et en accord avec la transition verte et juste dont nous avons besoin.

Monsieur Legault, Monsieur Charette, svp, rejetez une fois pour toute le projet GNL/Gazoduq. Le Québec doit passer à autre chose!

Cordialement,
[votre nom][votre adresse courriel][votre ville]

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