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Northvolt : des groupes environnementaux demandent une évaluation environnementale indépendante

17 janvier 2024

Montréal et Québec, le 17 janvier 2024 – Les travaux d’abattage d’arbres et de remblaiement de milieux humides ont commencé hier matin sur le site de Northvolt sans que Québec n’ait tenu une véritable évaluation environnementale.

Pourtant, plusieurs groupes environnementaux et groupes citoyens ont demandé la tenue d’une évaluation environnementale indépendante depuis l’annonce de l’implantation de l’usine de Northvolt à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand en octobre 2023.

Une évaluation environnementale indépendante et des audiences publiques sont essentielles pour protéger les citoyens et l’environnement. Elles sont également nécessaires pour protéger de lui-même un gouvernement devenu juge et partie. Pour ce faire, il a à sa disposition le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), que ce soit par une évaluation de ce projet particulier ou par une évaluation environnementale stratégique de l’ensemble de la filière batterie.

Sans évaluation environnementale indépendante, le gouvernement deviendra prisonnier des concessions successives qu’il a faites jusqu’à maintenant et qui sait jusqu’où il devra aller face aux nombreux autres obstacles qui se dresseront assurément à l’avenir, tels que le pompage d’eau dans l’habitat du chevalier cuivré ou le dérangement du petit blongios durant la période de nidification.

Les critiques légitimes à l’égard de ce projet proviennent notamment d’un grand manque de transparence de la part des parties impliquées, et ce, depuis les premiers balbutiements. Les groupes environnementaux et citoyens et les médias se voient privés de documents ou en reçoivent de lourdement caviardés et ils obtiennent, au mieux, des informations incomplètes. La perception que le règlement relatif à l’évaluation environnementale des projets a été changé spécifiquement pour Northvolt nuit également grandement à l’acceptabilité sociale du projet. Ceci est renforcé par la tendance du gouvernement actuel à modifier les règles entourant les évaluations environnementales pour accélérer certains projets, ce qui mine la confiance du public.

Une évaluation environnementale indépendante est le meilleur moyen de s’assurer de la protection de l’environnement et de la pertinence des projets, et advenant qu’ils soient autorisés, de réaliser des projets qui respectent les normes et d’identifier s’il existe des solutions réalistes pour minimiser leurs impacts sur l’environnement. S’obstiner à vouloir en faire l’économie d’une évaluation environnementale indépendante pourrait s’avérer un pari coûteux.

Groupes signataires

Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE)
Eau Secours
ENvironnement JEUnesse
Équiterre
Fondation Rivières 
Fondation David Suzuki
Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED)
Greenpeace Canada
Nature Québec
Projet de la réalité climatique Canada
Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ)
Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE)
SNAP Québec

Contacts médias:

Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE)
Sophie Turri, Directrice des communications
438-979-7951 | sophie.turri@cqde.org 

Eau Secours
Mathieu Langlois, Responsable des communications
514-588-5608 | communications@eausecours.org

Équiterre
Mathilde Condrain-Morel, Chargée de communications 
514-605-2000 | mcondrainmorel@equiterre.org  

Fondation David Suzuki
Charles Bonhomme, Responsable affaires publiques et communications
438 883-8348 | cbonhomme@davidsuzuki.org 

Greenpeace Canada
Patrick Bonin, Responsable de la campagne Climat-Énergie 
514-594-1221 |  pbonin@greenpeace.org

Nature Québec
Gabriel Marquis, Directeur des communications
581-307-8613 | gabriel.marquis@naturequebec.org 

SNAP Québec
Charlène Daubenfeld, Directrice des communications
514-378-3880 | charlene@snapquebec.org 

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