2025-04-22 - lettre eau douce elections fed canada

Lettre ouverte | La protection de l’eau douce au Canada est non-négociable

22 avril 2025

À l’attention des partis politiques fédéraux et des candidat·e·s aux élections 2025

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L’eau au Canada est une richesse inestimable. La protéger et la défendre doivent être une priorité absolue.

Le président Trump menace d’abroger les accords sur l’eau qui visent à protéger 80 % des réserves d’eau douce de l’Amérique du Nord. 

Parallèlement, le gouvernement étasunien procède au démantèlement de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) et l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). C’est une stratégie dangereuse que d’affaiblir et d’éliminer les initiatives et les lois qui favorisent des écosystèmes partagés. D’autant plus, cette stratégie risque de favoriser les industries extractives et les grandes entreprises

Les écosystèmes aquatiques et les eaux transfrontalières ne sont pas des robinets à ouvrir et fermer pour détourner de grandes quantités d’eau hors de leur bassins versants d’origine. L’eau douce du Canada fait face à des pressions de plus en plus fortes.

Nous, soussignés, exigeons que tous les partis politiques ainsi que tous les candidat·e·s s’engagent à protéger et défendre l’intégrité des bassins versants au Canada, leurs écosystèmes ainsi que tous les accords qui les protègent.

  1. Appliquer et renforcer les politiques de protection de l’eau douce, incluant le Traité relatif aux eaux limitrophes, l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs et le Traité du fleuve Columbia, et toutes les législations canadiennes protégeant l’eau;
  2. S’opposer à la privatisation et l’exportation massive de l’eau, et garantir que la souveraineté autochtone soit respectée et maintenue;
  3. Investir dans la recherche, la restauration et la préservation de l’eau douce; 
  4. Respecter la souveraineté et les droits des nations autochtones sur l’eau, y compris leurs droits inhérents, issus de traités et inscrits dans la législation, qui s’étendent à la gouvernance partagée et à la protection de l’eau.

Les dirigeant·e·s canadiens et autochtones sont les gardien·ne·s de ces terres et de ces eaux.

Ensemble, nous devons garantir que les écosystèmes hydriques d’un océan à l’autre, demeurent sains, pérennes et résilients pour les générations futures.

L’eau douce au Canada n’est pas à vendre.

 

Signataires:

(En ordre alphabétique)

  • 350 Canada
  • Action environnement Basses Laurentides
  • Alberta Wilderness Association
  • AREQ (CSQ)
  • Association Lac Laurel
  • Association pour la protection du lac Labrecque
  • Association pour la santé publique du Québec
  • Association Québécoise de Lutte contre la Pollution Atmosphérique (AQLPA)
  • Ateliers pour la biodiversité
  • Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE)
  • Canadian Health Assoc for Sustainability and Equity (CHASE)
  • Canadian Interfaith Fast For the Climate
  • Canadian Union of Public Employees (CUPE)
  • Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
  • Centre d’interprétation de l’eau de Laval
  • Change On The Ground Projects
  • The ChariTree Foundation
  • Clayoquot Action
  • Climate Caucus
  • Coalition pour une navigation responsable et durable
  • Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR)
  • Conseil central du Montréal métropolitain – CSN
  • Conseil des bassins versants des Mille Îles
  • The Council of Canadians
  • Crooked Creek Conservancy Society of AthabascaA
  • Cyclo Nord-Sud
  • Delta N-90 Trappers
  • Dragonfly Ventures
  • Earthroots
  • Eau Secours
  • Environment Hamilton
  • Environment North
  • Environmental Defence
  • ENvironnement JEUnesse
  • Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
  • Fondation Rivières
  • For Our Kids Alberta
  • Foresight Canada
  • Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets
  • Greenpeace Canada
  • Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau
  • Groupe de recommandations et d’actions pour un meilleur environnement (GRAME)
  • Healthy Waters Lac La Biche
  • Indigenous Climate Action
  • Keepers of the Water
  • Kootenay Lakes Seniors for Climate
  • L’Assomption en transition
  • Land Lovers Network
  • Les AmiEs de la Terre de Québec
  • Living Lakes Canada
  • Madhu Verma Migrant Justice Centre
  • Mères au front
  • Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ)
  • Nature Canada
  • Niisitappi 💦 Water Protectors
  • Northern Confluence Initiative
  • Office de la pastorale sociale – Église catholique de Montréal
  • The Ontario Headwaters Institute
  • Organisme de bassin versant de la Yamaska
  • Organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean
  • Organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup (OBAKIR)
  • Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent
  • Ottawa Riverkeeper | Garde-rivière des Outaouais
  • Réalité Climatique Canada
  • Regroupement des organismes de bassins versants du Québec
  • Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ)
  • Regroupement Vigilance Énergie Québec
  • Réseau de milieux naturels protégés
  • Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE)
  • Sagamok Anishnawbek First Nation
  • Seniors for Climate Action Now!
  • Shapiro & Company
  • Sierra Club Canada
  • The Society of High Prairie Regional Environmental Action Committee
  • Southern Alberta Group for the Environment (SAGE)
  • StopLine5
  • Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
  • TerraVie
  • Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique
  • Vigilance OGM
  • Vivre en Ville
  • Water Watchers
  • Wildsight, Conservation Director
  • ZIP des Seigneuries
  • Zone Bayonne
Autres ressources et actualités
2025-04-22 - lettre eau douce elections fed canada

La protection de l’eau douce au Canada est non-négociable

22 avril 2025

85 groupes demandent aux partis et aux candidats fédéraux de faire de la sécurité et de la santé de l’eau douce une priorité au Canada 

LES PARTIS ET CANDIDATS POLITIQUES FÉDÉRAUX DOIVENT RÉAGIR AUX MENACES DU PRÉSIDENT TRUMP ENVERS L’EAU DOUCE AU CANADA : DES ORGANISMES ENVIRONNEMENTAUX ET AUTOCHTONES PUBLIENT AUJOURD’HUI UNE LETTRE OUVERTE EXIGEANT DES ENGAGEMENTS CONCRÈTES.

Toronto-Montréal | Territoires traditionnels des Mississaugas de Credit, des Anishinaabeg, des Haudenosaunee et des Wendat — Un réseau de défenseur·e·s de la protection de l’eau, d’organismes environnementaux et de groupes Autochtones a publié aujourd’hui une lettre ouverte signée par 85 organisations, appelant tous les partis politiques fédéraux et leurs candidat·e·s à s’engager fermement à défendre l’eau douce au Canada.

La menace que représente l’administration Trump, pour l’eau douce au Canada, ne doit pas être sous-estimée. Cette administration a menacé de mettre fin aux accords relatifs à l’eau afin d’exploiter les eaux partagées, tout en démantelant des ministères et initiatives américains qui soutiennent la protection de ces eaux communes — notamment les Grands Lacs — entre les États-Unis et le Canada.

Les signataires de la lettre ouverte demandent à tous les candidat·e·s fédéraux de s’engager à respecter et renforcer les accords bilatéraux existants, de même que la législation canadienne visant à protéger et restaurer l’eau douce. Ils rappellent également que ces engagements doivent respecter la souveraineté autochtone et le droit de l’eau.

Rébecca Pétrin, directrice générale Eau Secours:

“Le droit humain à l’eau doit être défendu sans concession. Nous joignons notre voix à celle de nos partenaires afin que le caractère unique de l’eau soit reconnu par nos leaders gouvernementaux et que sa protection soit renforcée par un cadre législatif canadien rigoureux et cohérent.”

Ashley Wallis, Directrice associée chez Environmental Defence*:

« Il n’y a pas d’économie canadienne ni de souveraineté sans eau douce. Quatre-vingt-onze pour cent des personnes au Canada estiment qu’il est important que les gouvernements protègent l’eau douce et assurent la sécurité hydrique. La défense de son avenir, la restauration et le maintien de sa santé doivent être une priorité pour tous les gouvernements, quels que soient leur parti ou leur position géographique. En aucun cas, l’eau douce du Canada ne doit servir de monnaie d’échange. »

Maude Barlow, cofondatrice du Conseil des Canadiens*:

« Donald Trump veut faire des États-Unis une puissance manufacturière, énergétique et en intelligence artificielle — et pour cela, il lui faut de l’eau, beaucoup d’eau. Le Canada n’a pas d’eau en trop : la plupart des provinces vivent des sécheresses et des feux de forêt chaque été. Nous devons entendre tous les partis politiques affirmer clairement qu’ils défendront sans compromis le patrimoine hydrique du Canada. »

Arlene Slocombe, directrice générale Water Watchers*:

« L’eau a toujours été un puissant facteur de rassemblement. Ce réseau informel d’organisations s’est uni pour adresser un appel commun à tous les candidats et candidates aux élections : s’engager à protéger et à défendre l’intégrité des bassins versants et tous les accords qui les protègent. La population canadienne est unie dans son opposition à l’exportation massive de l’eau. C’est un moment crucial pour faire entendre une voix commune afin de préserver ces eaux précieuses, sources de vie, et de respecter la souveraineté des nations autochtones ainsi que leurs droits inhérents et législatifs en matière d’eau, par une gouvernance partagée des eaux saines, des bassins versants et des écosystèmes qui touchent nos communautés humaines et non humaines. »

Gerry Cheezie, vice-président Keepers of the Water*:

« Les Premières Nations du Canada sont unies par les traités sacrés 1 à 11 et par nos droits ancestraux inhérents sur nos terres, nos eaux et notre air. Pour notre peuple, l’eau, la terre et l’air sont intimement liés dans nos vies — l’un ne peut exister sans l’autre. Ce sont des dons du Créateur, offerts à la naissance de la Terre-Mère, et nous avons la responsabilité sacrée d’en prendre soin. Nous n’avons jamais cédé ni abandonné l’eau, comme les gouvernements et l’industrie voudraient vous le faire croire. Nous avons des droits souverains sur l’eau qui traverse nos territoires. Nous ne renoncerons jamais à ce droit. Les Premières Nations du Canada ont connu l’abus et la mauvaise gestion de l’eau dans ce pays. Nous n’accepterons jamais que notre eau soit vendue. »

Mark Hancock, président national du Syndicat canadien de la fonction publique*:

« Ne vous y trompez pas : la guerre commerciale menée par Donald Trump contre le Canada vise à permettre aux grandes entreprises américaines de tirer profit des services publics canadiens. L’eau est une ressource publique — ce n’est pas une marchandise à acheter ou à vendre pour des investisseurs. Nous devons rester vigilants et combattre la privatisation de l’eau partout où elle se manifeste. Le SCFP est engagé dans ce combat. Je suis fier du travail de notre syndicat pour lutter contre la privatisation de l’eau, et j’encourage tout le monde à soutenir la campagne L’eau, c’est la vie du SCFP. »

Dr John O’Connor, administrateur Keepers of the Water, fondation Safe Drinking Water et l’Association des médecins canadiens pour l’environnement (ACME) *:

« L’eau est à la base de toute vie. Elle doit être traitée en conséquence : protégée, respectée, encadrée, et chérie. Elle est inestimable — et ne devrait donc jamais avoir de prix. Trop souvent, elle est tenue pour acquise et transformée en marchandise. Elle est à nous, et à nous seuls. »

Michelle Woodhouse, Great Lakes governance specialist and Métis/British-Canadian water protector* :

« Les accords sur les eaux partagées sont des piliers essentiels de la diplomatie et de la gouvernance internationales de l’eau entre le Canada et les États-Unis depuis leur création. Ils jouent un rôle crucial dans la préservation de l’intégrité écologique de nos eaux communes et dans la prévention de pratiques non-durables qui pourraient nous mener à une catastrophe. La qualité de vie de nos populations dépend directement de la santé de ces bassins versants partagés, qui soutiennent des économies de plusieurs milliards de dollars. Il est impératif que les dirigeants canadiens et les représentants des Premières Nations demeurent fermes et solidaires pour défendre et protéger ces accords. »

À PROPOS D’EAU SECOURS (https://eausecours.org/)
Eau Secours a pour mission de promouvoir la protection et la gestion responsable de l’eau dans une perspective de santé environnementale, d’équité, d’accessibilité et de défense collective des droits de la population.

À PROPOS D’ENVIRONMENTAL DEFENCE (environmentaldefence.ca)*
Environmental Defence est une organisation canadienne de premier plan en matière de plaidoyer. Elle collabore avec les gouvernements, l’industrie et les citoyen·ne·s pour défendre l’eau propre, un climat sûr et des communautés en santé.

À PROPOS DU CONSEIL DES CANADIENS*
Depuis 1985, le Conseil des Canadiens est un lieu rassembleur pour celles et ceux qui croient qu’un Canada meilleur est non seulement possible, mais nécessaire. Le travail du Conseil repose depuis toujours sur des campagnes stratégiques et opportunes en faveur des valeurs, des programmes sociaux et des politiques progressistes qui nous tiennent à cœur.

À PROPOS DE KEEPERS OF THE WATER (keepersofthewater.ca)*
Keepers of the Water est un regroupement de Premières Nations, de Métis, d’Inuit, d’organisations environnementales, de citoyen·ne·s concerné·e·s et de communautés, qui œuvrent ensemble à la protection de l’eau, de la terre, de l’air et de toutes les formes de vie dans le bassin versant de l’océan Arctique.

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CONSULTEZ LA LETTRE OUVERTE: https://eausecours.org/lettre-ouverte-la-protection-de-leau-douce-au-canada-est-non-negociable/

Pour plus d’information: 

Mathieu Langlois, Eau Secours, communications@eausecours.org, 514 588-5608

Karishma Porwal, Environmental Defence, media@environmentaldefence.ca, 226-988-2123

Eagleclaw Thom, The Council of Canadians, ethom@canadians.org, 613-404-2004

Talon Giroux, Keepers of the Water, communications@keepersofthewater.ca, 587-921-3574

*Ces citations et textes ont été traduits de l’anglais au français

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Visuels VauV élections 2025 - Cdp consensus | 4 avril 2025

Élections : La position des partis fédéraux sur 39 enjeux environnementaux dévoilée

16 avril 2025

Montréal, 16 avril 2025 – Les résultats d’un questionnaire mené auprès des partis fédéraux concernant leurs engagements environnementaux ont été dévoilés aujourd’hui. 

Les questions posées portaient sur des enjeux cruciaux tels que les changements climatiques, la biodiversité, l’eau, la mobilité durable, l’agriculture et l’alimentation, les ressources naturelles et bien d’autres.

Tous les partis y ont répondu, à l’exception du Parti conservateur du Canada. Le Parti libéral du Canada a quant à lui partiellement participé à l’exercice, en envoyant plutôt une lettre sans répondre aux questions de manière spécifique. Le Nouveau Parti démocratique, le Parti Vert et le Bloc Québécois ont répondu à toutes les questions.

Cet exercice non partisan s’inscrit dans une démarche menée par Vire au vert, une coalition d’une vingtaine d’organisations de la société civile québécoise, et a pour objectif de fournir à l’électorat les informations nécessaires pour faire un choix éclairé.

Le questionnaire a été envoyé aux cinq principaux partis politiques en février 2025. Plusieurs relances ont été faites auprès de tous les partis depuis cette première approche.

L’environnement demeure une priorité

« Malgré une campagne électorale dominée par la situation avec les États-Unis, nous savons que l’action climatique et la protection de la nature demeurent des priorités pour une large proportion de la population », expliquent les organisations membres de Vire au Vert. 

Un récent sondage commandé par la Fondation David Suzuki confirme en effet que l’environnement demeure une priorité pour la population québécoise et canadienne, alors que près de 4 personnes sur 5 (79 %) au Québec et plus de 2 personnes sur 3 (69 %) estiment que le prochain gouvernement fédéral doit prioriser l’action climatique et la protection de la nature.

Des organisations environnementales canadiennes publient également aujourd’hui les réponses des partis à 10 autres questions portant sur l’environnement.

« C’est alarmant de constater que les enjeux environnementaux sont relégués au second plan dans le discours politique alors qu’ils sont indissociables des questions sociales et économiques : on pense au coût de la vie ou à la santé, par exemple. Nous espérons que notre démarche encouragera la population à se rendre aux urnes et à faire entendre sa voix en appuyant les partis prêts à faire ce qu’il faut pour créer un avenir durable et équitable », ajoutent les membres de Vire au vert.

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À propos de Vire au vert

Vire au vert est une initiative de mobilisation citoyenne qui met les enjeux environnementaux au cœur des élections au Québec. Cette initiative se veut un espace destiné aux citoyens et citoyennes et aux élues et élus pour s’informer et se mobiliser sur les enjeux environnementaux lors des élections.

Partenaires de Vire au vert pour les élections fédérales 2025 : 

 

Accès transports viables, l’Association pour la santé publique du Québec, l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME), le Centre d’écologie urbaine, la Coalition Québec meilleure mine, Eau Secours, ENvironnement JEUnesse, Équiterre, la Fondation David Suzuki, la Fondation Rivières, le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, le Front étudiant d’action climatique (FÉDAC), Mères au front, Nature Québec, Piétons Québec, Réalité climatique Canada, le Réseau des femmes en environnement, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, Trajectoire Québec, Vélo Québec, Vigilance OGM et Vivre en Ville.

Autres ressources et actualités
(dans la cours d’Haja) - 6

Élections : 4 des 5 partis fédéraux s’engagent à respecter le Consensus québécois en environnement

4 avril 2025

Montréal,  4 avril 2025 – À l’aube des élections fédérales, quatre des cinq principaux partis politiques – le Bloc Québécois, le Nouveau Parti démocratique (NPD), le Parti libéral (PLC) et le Parti vert – se sont engagés à respecter le Consensus québécois en environnement dans le cadre de l’élaboration de leurs plateformes politiques respectives. 

Cette initiative, portée par la coalition Vire au vert – qui regroupe une vingtaine d’organisations de la société civile québécoise – représente le « strict minimum » à respecter pour assurer la crédibilité des propositions environnementales des plateformes électorales aux yeux de l’électorat du Québec.

Quant au Parti conservateur du Canada (PCC), il n’a toujours pas signifié d’appui au Consensus, et ce, malgré de multiples communications initiées par Vire au vert depuis le lancement du Consensus en octobre dernier.

« On a donné beaucoup de temps aux partis pour qu’ils puissent prendre position, même si pour nous, ce consensus représente le strict minimum à respecter en matière d’environnement. Les élections approchent à grands pas et l’électorat du Québec a le droit de savoir où logent leurs potentiels élu(e)s sur ce plan », affirment les groupes membres de la coalition.

« Qui nous sommes »

La coalition Vire au vert rappelle que le Consensus québécois ne constitue en rien une liste de souhaits idéalistes ou radicaux, mais plutôt une série de grands principes à respecter sur le plan climatique et environnemental.

Par exemple, notre eau, nos lacs et nos rivières sont des richesses collectives précieuses que nous voulons protéger contre la pollution, et nos terres agricoles sont cruciales pour notre résilience alimentaire. Voyez l’ensemble des éléments du Consensus.

« Il s’agit d’une série de choix politiques et sociaux qui ont façonné le développement du Québec, qui représente qui nous sommes comme nation, comme peuple », concluent les groupes.

 

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À propos de Vire au vert

Vire au vert est une initiative de mobilisation citoyenne non partisane qui met les enjeux environnementaux au cœur des élections au Québec. Cette initiative se veut un espace destiné aux citoyens et citoyennes ainsi qu’aux élu(e)s pour s’informer et se mobiliser sur les enjeux environnementaux lors des élections.

Partenaires de Vire au vert pour les élections fédérales 2025

Accès transports viables, Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME), Centre d’écologie urbaine, Coalition Québec meilleure mine, Eau Secours, ENvironnement JEUnesse, Équiterre, Fondation David Suzuki, Fondation Rivières, Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, Front étudiant d’action climatique (FÉDAC), Mères au front, Nature Québec, Piétons Québec, Réalité climatique Canada, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec, Réseau des femmes en environnement, Trajectoire Québec, Vélo Québec, Vigilance OGM, Vivre en Ville.

Pour plus d’information :

Anthony Côté Leduc
514-605-2000
media@equiterre.org

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Mémoire | Évaluation régionale de la région du fleuve Saint-Laurent

Commentaires déposés le 28 mars 2025

Explication du mandat selon le site de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada: « Une évaluation régionale de la région du fleuve Saint-Laurent sera réalisée afin de mieux comprendre les effets potentiels des développements passés, présents et futurs. L’Agence d’évaluation d’impact du Canada et les partenaires autochtones dirigent conjointement l’évaluation régionale et donneront aux communautés et organisations autochtones, aux organisations non gouvernementales et gouvernementales ainsi qu’au public la possibilité d’y participer de manière significative pour déterminer les activités, les résultats et les limites appropriés. L’évaluation régionale servira, entre autres, à éclairer les futures évaluations d’impact et les décisions fédérales spécifiques aux projets dans cette région.»

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