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Un outil pour faciliter l’accès gratuit à une eau potable, fraîche et non embouteillée

Les municipalités ont le pouvoir d’améliorer l’accès gratuit à une eau potable de qualité non embouteillée. Plusieurs solutions existent pour améliorer l’accès à l’eau potable dans votre municipalité et les bienfaits sont nombreux. En partenariat avec le Collectif Vital, nous avons développé un modèle de résolution à adopter afin de prendre un engagement concret envers l’accès à l’eau potable pour vos citoyens-nes. 

Près de 9 personnes sur 10 considèrent que de l’eau potable, fraîche et non embouteillée devrait être offerte gratuitement dans tous les bars et les restaurants, que l’on consomme ou non des aliments et des boissons. 

Consulter notre outil complet contenant plusieurs exemples d’actions concrètes possibles ainsi que le modèle de résolution que votre municipalité peut adopter dès maintenant.

projet minier - troilus

Commentaires à l’AEIC relatifs à l’Évaluation d’impact du Projet minier Troilus

Commentaires déposés en août 2025

Description du projet sur le site de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada: La société Troilus Gold propose la construction, l’exploitation et la fermeture d’une nouvelle mine à ciel ouvert d’or et de cuivre située à environ 76 kilomètres au nord-ouest de la communauté crie de Mistissini et à environ 170 kilomètres au nord de Chibougamau, au Québec. Tel que proposé, le projet minier Troilus comprendrait l’exploitation de deux anciennes fosses et de deux nouvelles fosses, la réutilisation du parc à résidus, l’aménagement de haldes à stériles et à mort-terrain ainsi que la construction et l’opération d’un nouveau complexe usinier de traitement du minerai. Le projet aurait une capacité maximale de production de minerai de 50 000 tonnes par jour et une durée d’exploitation de 22 ans.

Extrait des commentaires:

Afin de ne pas laisser en héritage aux collectivités touchées un risque additionnel à leur bien-être et à leur santé, ainsi que pour préserver la biodiversité et les réserves d’eau de la région, il est donc attendu qu’une gestion responsable et sérieuse des eaux contaminées du site minier Troilus devra inclure des mesures pendant toutes les phases de la mine, de la construction à la fin de la restauration, tant qu’un ruissellement de contaminants se fera dans le milieu naturel. Ces mesures doivent permettre de retrouver les conditions de l’écosystème aquatique qui prévalaient avant 1996.

Rendez-vous sur le site de l’agence d’évaluation d’impacts du Canada pour en savoir plus sur le projet de loi: https://iaac-aeic.gc.ca/050/evaluations/proj/83658?culture=fr-CA

Restez à l’affût sur nos plateformes pour suivre nos démarches en lien avec le projet de loi.

Autres ressources et actualités
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Soif insatiable des minières : un nouvel outil d’analyse

16 juin 2025

Montréal, le 16 juin 2025 — Alors que le Québec observe actuellement le Mois de l’eau, « une célébration collective de la ressource misant sur la sensibilisation et l’éducation de la population », Eau Secours publie un outil inédit recensant l’ensemble des prélèvements d’eau par les minières actives au Québec entre 2012 et 2023. Inspirée d’un premier exercice mené en 2024 par le Regroupement Vigilance Mines en Abitibi-Témiscamingue, cette compilation rend visibles l’ensemble des volumes d’eau colossaux consommés par ce secteur. 

Des données disponibles, mais indigestes

Les données de prélèvement d’eau par les industries sont disponibles au public depuis 2024 seulement. Rappelons que c’est suite à un travail acharné d’Eau Secours et du Centre québécois du droit de l’environnement que le gouvernement du Québec a finalement levé le voile sur la consommation d’eau des grands préleveurs. Malgré qu’elles soient maintenant publiques, ces données n’en demeurent pas plus faciles à consulter ou à comprendre compte tenu du format très brut des informations rendues disponibles par Québec. C’est pourquoi Eau Secours a entamé cet exercice de traitement des données relatives à l’industrie minière afin d’en faire un outil plus accessible, mais tout de même très complet. L’organisme espère que ces données soient utilisées par différents secteurs de la société (groupes citoyens, journalistes, chercheurs, etc.) afin d’alimenter un débat de fond sur la saine gestion et la protection de cette ressource vitale.

Quelques données frappantes

Plusieurs données intéressantes peuvent ressortir de ce genre d’exercice permettant de peindre un portrait de la consommation d’eau des mines dont voici quelques exemples ci-dessous. L’outil rendu public contient également plusieurs graphiques pour mieux illustrer les informations. 

  • 943 milliards de litres d’eau : c’est la quantité totale d’eau prélevée par les minières au Québec sur 12 ans — soit l’équivalent de près de 380 000 piscines olympiques.
  • Mine Mont-Wright d’ArcelorMittal : championne de la consommation avec 365 milliards de litres à elle seule (39 % du total). Cette mine, régulièrement sanctionnée pour ses pratiques environnementales, trône tristement en tête du palmarès. Canadian Malartic (Agnico Eagle) suit en deuxième place avec plus de 109 milliards de litres consommés.
  • L’industrie minière a consommé en moyenne 78,57 milliards de litres d’eau par an de 2012 à 2023.

Une prise de conscience nécessaire

Les nouvelles données rassemblées lèvent le voile sur l’ampleur de l’utilisation d’eau par le secteur minier, dont la croissance rapide soulève d’importants enjeux environnementaux et sociaux. Alors que de nombreux projets voient le jour à travers le Québec, il devient urgent que le gouvernement impose des mesures pour réduire la consommation d’eau des minières, afin d’éviter des conflits d’usage et de limiter les impacts sur les écosystèmes déjà fragilisés par la crise climatique. 

Les chiffres montrent que les prélèvements des minières demeurent constants, peu importe les variations de précipitations, révélant une pression soutenue sur la ressource même en période d’étiage ou même de sécheresse. 

Eau Secours demande également à Québec d’élargir davantage la portée du registre public, qui exclut actuellement les préleveurs en deçà de 50 000 litres par jour, afin d’obtenir une vision complète et transparente de l’état de la ressource.

Un travail en cours

Eau Secours envisage de mettre à jour l’outil annuellement conjointement avec la publication des données par le gouvernement afin d’assurer un suivi dans le temps de la consommation des grands projets miniers sur notre territoire. Un exercice similaire sera également réalisé pour d’autres secteurs d’activités qui retiennent l’attention de l’organisme. En ce sens, Eau Secours et plusieurs partenaires travaillent à interpréter et analyser les données afin d’exposer certains aspects d’intérêt public. 

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Accédez à l’outil ici

En ligne: https://docs.google.com/spreadsheets/d/1KYwbZd_2Sq1Bk4x3FxvlgFrHmUBrhFIk/edit?gid=1267379799#gid=1267379799

Téléchargez une version Excel: https://eausecours.org/sites/eausecours.org/wp-content/uploads/2025/06/Prelevements-deau-de-lindustrie-miniere-Registre-2012-a-2023.xlsx

Pour plus d’informations

Mathieu Langlois
Responsable des communications, Eau Secours
514-588-5608
communications@eausecours.org

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Outil | Base de données des prélèvements d’eau par les minières

Publié le 16 juin 2025

Les données de prélèvement d’eau par les industries sont rendues disponibles au public par le gouvernement du Québec depuis 2024. Cependant, malgré qu’elles soient maintenant disponibles à tous, ces données n’en demeurent pas plus faciles à consulter ou à comprendre compte tenu du format très brut et indigeste.

C’est pourquoi nous avons entamé un exercice de traitement des données, en commençant par l‘industrie minière, afin d’en faire un outil plus accessible, mais tout de même très complet. Nous espérons que ces données soient utilisées par différents secteurs de la société (groupes citoyens, journalistes, chercheurs, etc.) afin d’alimenter un débat de fond sur la saine gestion et la protection de cette ressource vitale.

En utilisant l’ensemble des données disponibles sur les prélèvements d’eau des minières du Québec (2012 à 2023), l’outil met en lumière l’ampleur de la consommation du secteur, qui totalise 943 milliards de litres d’eau en 12 ans. Nous prévoyons étendre l’analyse à d’autres secteurs industriels.

Extraits de l'outil

Les données brutes du gouvernement sont disponibles ici: https://www.donneesquebec.ca/recherche/dataset/prelevements-eau-volumes-autorises-par-melccfp

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La Municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu certifiée Communauté bleue : un engagement fort pour la protection de l’eau!

8 juin 2025

Saint-Denis-sur-Richelieu, le 8 juin 2025 La municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu est fière d’être nouvellement certifiée Communauté bleue par l’organisme Eau Secours. Cette certification confirme que la Municipalité reconnaît l’eau comme bien commun et faisant partie du patrimoine commun que tout le monde partage et dont la responsabilité incombe à toutes et à tous.

M. Pierre-Luc Archambault, maire de Saint-Denis-sur-Richelieu, a profité de la certification pour souligner l’importance et le rôle essentiel de l’eau pour la municipalité : « L’eau unit notre territoire, nos familles, notre histoire. À Saint-Denis-sur-Richelieu, nous croyons profondément que sa protection doit être l’affaire de toutes et tous. C’est pourquoi nous sommes fiers d’être désormais une Communauté bleue. »

« L’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement est un droit humain qui doit être porté par tous les paliers gouvernementaux. Les municipalités qui s’engagent à le respecter et à travailler pour préserver la qualité de l’eau sur le territoire sont des leaders et nous sommes heureuses de souligner leur travail aujourd’hui! » a affirmé Mme Gabrielle Roy-Grégoire, responsable des dossiers de gouvernance de l’eau pour Eau Secours qui félicite la Municipalité pour son engagement.  

Parce que l’eau est essentielle à la vie humaine, elle doit être régie par des principes qui assurent une utilisation raisonnable, un partage équitable et un traitement responsable afin de préserver l’eau pour la nature et pour les générations futures. C’est pourquoi, par cette certification, la Municipalité de Saint-Denis-sur-Richelieu s’engage à :

  • Reconnaître l’eau et les services sanitaires comme droits de la personne;
  • Interdire la vente et la distribution d’eau embouteillée dans les établissements municipaux et lors d’événements municipaux;
  • Maintenir le contrôle public sur les infrastructures d’eau et d’eaux usées.

Saint-Denis-sur-Richelieu est la 46e Communauté bleue du Québec, la 8e en Montérégie et la 4e dans la MRC de la Vallée du Richelieu, après Otterburn Park, Saint-Marc-sur-Richelieu et Beloeil. 

La remise de la certification s’est déroulée lors de la journée de l’eau annuelle, qui a été soulignée par une journée de pêche et de sensibilisation citoyenne au Parc Louis-Joseph Papineau, au Quai municipal, le 8 juin. Le certificat à été remis par Madame Roy-Grégoire au maire de la municipalité, Monsieur Pierre-Luc Archambault accompagné de Éric Lévesque et François Berthiaume, conseillers municipaux.

À propos du projet Communautés bleues

Le projet Communautés bleues a été lancé en 2009 dans le cadre d’une initiative conjointe du Conseil des Canadiens, le projet Planète bleue et le Syndicat de la fonction publique (SCFP). Le tout est coordonné au Québec par Eau Secours.

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Rapport | Impacts des travaux d’exploration de Nouveau Monde Graphite sur l’eau en Haute-Matawinie

Rapport publié le 27 mai 2025

Des groupes citoyens et écologistes ont préparé un important rapport sur les impacts des activités d’exploration minière de la compagnie Nouveau Monde Graphite (NMG) en Matawinie. À la suite d’une campagne indépendante d’échantillonnage citoyen, le rapport identifie de nombreux cas de concentrations en métaux lourds dans les cours d’eau qui dépassent des critères de protection de l’environnement, vraisemblablement attribuables aux activités d’exploration. Le rapport dénonce également des erreurs méthodologiques préoccupantes dans les évaluations environnementales réalisées par NGM. Les organismes demandent au gouvernement provincial de revoir radicalement l’encadrement de l’exploration minière au Québec.

Il n’existe pratiquement rien qui documente les impacts observés de l’exploration minière sur les écosystèmes du Québec. Ce rapport est donc unique en son genre, puisqu’il contribue à créer de la littérature sur un sujet sous-évalué et dont les impacts multiples sont largement sous-estimés.

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Projet minier Matawinie : un nouveau rapport révèle des impacts sur l’eau de l’exploration pour un minerai «stratégique» dans Lanaudière

27 mai 2025

Saint-Michel-des-Saints, Montréal, le 27 mai 2025  –  Des groupes citoyens et écologistes publient aujourd’hui un important rapport sur les impacts des activités d’exploration minière de la compagnie Nouveau Monde Graphite (NMG) en Matawinie. À la suite d’une campagne indépendante d’échantillonnage citoyen, le rapport identifie de nombreux cas de concentrations en métaux lourds dans les cours d’eau qui dépassent des critères de protection de l’environnement, vraisemblablement attribuables aux activités d’exploration. Le rapport dénonce également des erreurs méthodologiques préoccupantes dans les évaluations environnementales réalisées par NGM. Les organismes demandent au gouvernement provincial de revoir radicalement l’encadrement de l’exploration minière au Québec.

UNE MOBILISATION CITOYENNE FACE AUX MINIÈRES

Préoccupés par les impacts de ces activités sur leur environnement et constatant l’absence totale du ministère de l’Environnement en termes de surveillance environnementale des activités d’exploration, des résidents de Saint-Michel-des-Saints, dont plusieurs sont sympathisants de la Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH), se sont mobilisés pour effectuer une importante campagne d’échantillonnage des cours d’eau bordant le site exploré par la minière. Ces données ont ensuite été traitées par un laboratoire accrédité.

Ces démarches et la rédaction du rapport publié aujourd’hui ont été soutenues par Eau Secours, la Société pour vaincre la pollution (SVP), la Coalition Québec Meilleure Mine (QMM) et MiningWatch Canada. 

DES CONCLUSIONS PRÉOCCUPANTES

Les conclusions du rapport soulèvent notamment deux enjeux préoccupants. Tout d’abord, les évaluations environnementales de NMG présentent des failles méthodologiques préoccupantes au niveau de la caractérisation initiale du milieu. Ce que la compagnie décrit comme un « état initial » des cours d’eau semble plutôt être un état évalué après que ces cours d’eau aient été détériorés par certaines des activités d’exploration de la minière. Ceci engendre donc des risques que l’encadrement environnemental qui en découle s’en trouve faussé.

De plus, des indices clairs pointent dans la direction d’apports en métaux lourds et en soufre dans les cours d’eau bordant le site minier. Les échantillons présentent notamment une concentration inquiétante en cadmium de 0,69 mg/kg dans les sédiments d’un cours d’eau situé juste à proximité des zones forées, alors qu’aucune concentration en cadmium n’a été détectée dans les sédiments de la station de référence. Les ministères de l’Environnement provincial et fédéral estiment pourtant que dès 0,60 mg/kg, des effets néfastes sur la vie aquatique sont attendus.

Face au manque de rigueur et aux risques de détérioration des cours d’eau, les groupes s’inquiètent de la capacité de NMG à développer un projet minier respectueux de l’environnement, d’autant que les impacts attendus lors de la phase d’exploitation d’une mine éventuelle seraient sans commune mesure avec ce qui a été réalisé jusqu’ici.

UN RESSERREMENT DE LA SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE NÉCESSAIRE

S’appuyant sur les constats dressés dans le rapport, les groupes demandent à NMG de prendre acte des cas de détérioration des milieux hydriques identifiés et de mettre en place des mesures véritablement efficaces de contrôle de la pollution que génèrent ses activités. Il est également essentiel que la compagnie corrige ses erreurs méthodologiques identifiées dans le rapport.

À l’heure actuelle, les activités d’exploration échappent complètement aux processus d’évaluation environnementale et, sauf exception, aucune surveillance gouvernementale n’est prévue pour valider l’application de bonnes pratiques par les minières. Celles-ci bénéficient plutôt d’un régime d’auto-régulation qui leur est dangereusement favorable. Les organismes demandent donc au gouvernement provincial de revoir radicalement l’encadrement de l’exploration minière, en assujettissant tous travaux d’exploration minière à des consultations et des évaluations environnementales préalables.

Citations

« Il n’existe pratiquement rien qui documente les impacts observés de l’exploration minière sur les écosystèmes du Québec. Ce rapport est donc unique en son genre, puisqu’il contribue à créer de la littérature sur un sujet sous-évalué et dont les impacts multiples sont largement sous-estimés. » – Daniel Green, Société pour Vaincre la Pollution

« Il n’est pas normal que les citoyen·ne·s doivent prendre le rôle de chien de garde environnemental des minières. Cela témoigne de déficiences inquiétantes au niveau des capacités ou de la volonté du ministère de l’Environnement à jouer son rôle de gardien du territoire. » – Paul Comeau, Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie

« À l’ère où le gouvernement provincial met les gaz à fond dans son « virage vert », la mobilisation citoyenne et écologiste démontre une fois de plus les dérapages d’un projet minier de la « filière batterie ». Sommes-nous donc à nouveau devant un énième projet soutenu davantage par la foi aveugle de notre gouvernement que par des garanties réelles, notamment en matière de protection de l’eau et des milieux naturels ? » – Émile Cloutier-Brassard, responsable des dossiers miniers, Eau Secours

« Une chose est sûre : les minéraux critiques et stratégiques n’ont rien de vert. Au lieu de chercher à « alléger le fardeau administratif », le gouvernement devrait renforcer la surveillance des activités minières et sanctionner les contrevenants. Encore plus pour cette filière où des centaines de millions de dollars des contribuables sont en jeu. » – Rodrigue Turgeon, avocat, coresponsable du programme national de MiningWatch Canada et co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine

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Bref historique et éléments de contexte du projet

Nouveau Monde Graphite Inc. (NMG) projette l’exploitation d’un gisement de graphite à Saint-Michel-des-Saints dans la région de Lanaudière. L’exploitation du gisement devrait produire annuellement 100 000 tonnes de concentré de graphite, sur une durée de 26 ans.

De 2013 à 2019, NMG a mené de vastes campagnes d’exploration minière. La compagnie minière travaille à y développer ce qui pourrait devenir la plus grosse mine à ciel ouvert de graphite en Amérique du Nord. À ce stade, le projet n’est pas soumis à une évaluation environnementale du gouvernement. En 2020, alors que le projet est soumis aux évaluations du BAPE, Nouveau Monde Graphite réalise une étude d’impact comportant des erreurs méthodologiques préoccupantes. 

Le rapport a été envoyé ce matin à la compagnie, au ministère de l’environnement et aux principaux investisseurs du projet minier – Panasonic, General Motors et Investissement Québec. Une présentation du rapport a été donnée à la municipalité de Saint-Michel-des-Saints hier et une invitation a été lancée à la communauté Atikamekw de Manawan. 

Pour plus d’informations

Consultez le rapport complet en cliquant ici…

  • Émile Cloutier-Brassard, responsable des dossiers miniers, Eau Secours : emile@eausecours.org, 514-799-2383
  • Paul Comeau, Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie : 514-776-0034
  • Daniel Green, co-président, Société pour vaincre la pollution : svp.pollution@gmail.com, 514-245-4676
  • Rodrigue Turgeon, avocat, coresponsable du programme national de MiningWatch Canada et co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine : rodrigue@miningwatch.ca, 819-444-9226
2025-04-22 - lettre eau douce elections fed canada

Lettre ouverte | La protection de l’eau douce au Canada est non-négociable

22 avril 2025

À l’attention des partis politiques fédéraux et des candidat·e·s aux élections 2025

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L’eau au Canada est une richesse inestimable. La protéger et la défendre doivent être une priorité absolue.

Le président Trump menace d’abroger les accords sur l’eau qui visent à protéger 80 % des réserves d’eau douce de l’Amérique du Nord. 

Parallèlement, le gouvernement étasunien procède au démantèlement de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) et l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). C’est une stratégie dangereuse que d’affaiblir et d’éliminer les initiatives et les lois qui favorisent des écosystèmes partagés. D’autant plus, cette stratégie risque de favoriser les industries extractives et les grandes entreprises

Les écosystèmes aquatiques et les eaux transfrontalières ne sont pas des robinets à ouvrir et fermer pour détourner de grandes quantités d’eau hors de leur bassins versants d’origine. L’eau douce du Canada fait face à des pressions de plus en plus fortes.

Nous, soussignés, exigeons que tous les partis politiques ainsi que tous les candidat·e·s s’engagent à protéger et défendre l’intégrité des bassins versants au Canada, leurs écosystèmes ainsi que tous les accords qui les protègent.

  1. Appliquer et renforcer les politiques de protection de l’eau douce, incluant le Traité relatif aux eaux limitrophes, l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs et le Traité du fleuve Columbia, et toutes les législations canadiennes protégeant l’eau;
  2. S’opposer à la privatisation et l’exportation massive de l’eau, et garantir que la souveraineté autochtone soit respectée et maintenue;
  3. Investir dans la recherche, la restauration et la préservation de l’eau douce; 
  4. Respecter la souveraineté et les droits des nations autochtones sur l’eau, y compris leurs droits inhérents, issus de traités et inscrits dans la législation, qui s’étendent à la gouvernance partagée et à la protection de l’eau.

Les dirigeant·e·s canadiens et autochtones sont les gardien·ne·s de ces terres et de ces eaux.

Ensemble, nous devons garantir que les écosystèmes hydriques d’un océan à l’autre, demeurent sains, pérennes et résilients pour les générations futures.

L’eau douce au Canada n’est pas à vendre.

 

Signataires:

(En ordre alphabétique)

  • 350 Canada
  • Action environnement Basses Laurentides
  • Alberta Wilderness Association
  • AREQ (CSQ)
  • Association Lac Laurel
  • Association pour la protection du lac Labrecque
  • Association pour la santé publique du Québec
  • Association Québécoise de Lutte contre la Pollution Atmosphérique (AQLPA)
  • Ateliers pour la biodiversité
  • Canadian Association of Physicians for the Environment (CAPE)
  • Canadian Health Assoc for Sustainability and Equity (CHASE)
  • Canadian Interfaith Fast For the Climate
  • Canadian Union of Public Employees (CUPE)
  • Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
  • Centre d’interprétation de l’eau de Laval
  • Change On The Ground Projects
  • The ChariTree Foundation
  • Clayoquot Action
  • Climate Caucus
  • Coalition pour une navigation responsable et durable
  • Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR)
  • Conseil central du Montréal métropolitain – CSN
  • Conseil des bassins versants des Mille Îles
  • The Council of Canadians
  • Crooked Creek Conservancy Society of AthabascaA
  • Cyclo Nord-Sud
  • Delta N-90 Trappers
  • Dragonfly Ventures
  • Earthroots
  • Eau Secours
  • Environment Hamilton
  • Environment North
  • Environmental Defence
  • ENvironnement JEUnesse
  • Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
  • Fondation Rivières
  • For Our Kids Alberta
  • Foresight Canada
  • Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets
  • Greenpeace Canada
  • Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau
  • Groupe de recommandations et d’actions pour un meilleur environnement (GRAME)
  • Healthy Waters Lac La Biche
  • Indigenous Climate Action
  • Keepers of the Water
  • Kootenay Lakes Seniors for Climate
  • L’Assomption en transition
  • Land Lovers Network
  • Les AmiEs de la Terre de Québec
  • Living Lakes Canada
  • Madhu Verma Migrant Justice Centre
  • Mères au front
  • Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Québec (MÉPACQ)
  • Nature Canada
  • Niisitappi 💦 Water Protectors
  • Northern Confluence Initiative
  • Office de la pastorale sociale – Église catholique de Montréal
  • The Ontario Headwaters Institute
  • Organisme de bassin versant de la Yamaska
  • Organisme de bassin versant du fleuve Saint-Jean
  • Organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et Rivière-du-Loup (OBAKIR)
  • Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent
  • Ottawa Riverkeeper | Garde-rivière des Outaouais
  • Réalité Climatique Canada
  • Regroupement des organismes de bassins versants du Québec
  • Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ)
  • Regroupement Vigilance Énergie Québec
  • Réseau de milieux naturels protégés
  • Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE)
  • Sagamok Anishnawbek First Nation
  • Seniors for Climate Action Now!
  • Shapiro & Company
  • Sierra Club Canada
  • The Society of High Prairie Regional Environmental Action Committee
  • Southern Alberta Group for the Environment (SAGE)
  • StopLine5
  • Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
  • TerraVie
  • Travailleuses et travailleurs pour la justice climatique
  • Vigilance OGM
  • Vivre en Ville
  • Water Watchers
  • Wildsight, Conservation Director
  • ZIP des Seigneuries
  • Zone Bayonne
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