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Soif insatiable des minières : un nouvel outil d’analyse

16 juin 2025

Montréal, le 16 juin 2025 — Alors que le Québec observe actuellement le Mois de l’eau, « une célébration collective de la ressource misant sur la sensibilisation et l’éducation de la population », Eau Secours publie un outil inédit recensant l’ensemble des prélèvements d’eau par les minières actives au Québec entre 2012 et 2023. Inspirée d’un premier exercice mené en 2024 par le Regroupement Vigilance Mines en Abitibi-Témiscamingue, cette compilation rend visibles l’ensemble des volumes d’eau colossaux consommés par ce secteur. 

Des données disponibles, mais indigestes

Les données de prélèvement d’eau par les industries sont disponibles au public depuis 2024 seulement. Rappelons que c’est suite à un travail acharné d’Eau Secours et du Centre québécois du droit de l’environnement que le gouvernement du Québec a finalement levé le voile sur la consommation d’eau des grands préleveurs. Malgré qu’elles soient maintenant publiques, ces données n’en demeurent pas plus faciles à consulter ou à comprendre compte tenu du format très brut des informations rendues disponibles par Québec. C’est pourquoi Eau Secours a entamé cet exercice de traitement des données relatives à l’industrie minière afin d’en faire un outil plus accessible, mais tout de même très complet. L’organisme espère que ces données soient utilisées par différents secteurs de la société (groupes citoyens, journalistes, chercheurs, etc.) afin d’alimenter un débat de fond sur la saine gestion et la protection de cette ressource vitale.

Quelques données frappantes

Plusieurs données intéressantes peuvent ressortir de ce genre d’exercice permettant de peindre un portrait de la consommation d’eau des mines dont voici quelques exemples ci-dessous. L’outil rendu public contient également plusieurs graphiques pour mieux illustrer les informations. 

  • 943 milliards de litres d’eau : c’est la quantité totale d’eau prélevée par les minières au Québec sur 12 ans — soit l’équivalent de près de 380 000 piscines olympiques.
  • Mine Mont-Wright d’ArcelorMittal : championne de la consommation avec 365 milliards de litres à elle seule (39 % du total). Cette mine, régulièrement sanctionnée pour ses pratiques environnementales, trône tristement en tête du palmarès. Canadian Malartic (Agnico Eagle) suit en deuxième place avec plus de 109 milliards de litres consommés.
  • L’industrie minière a consommé en moyenne 78,57 milliards de litres d’eau par an de 2012 à 2023.

Une prise de conscience nécessaire

Les nouvelles données rassemblées lèvent le voile sur l’ampleur de l’utilisation d’eau par le secteur minier, dont la croissance rapide soulève d’importants enjeux environnementaux et sociaux. Alors que de nombreux projets voient le jour à travers le Québec, il devient urgent que le gouvernement impose des mesures pour réduire la consommation d’eau des minières, afin d’éviter des conflits d’usage et de limiter les impacts sur les écosystèmes déjà fragilisés par la crise climatique. 

Les chiffres montrent que les prélèvements des minières demeurent constants, peu importe les variations de précipitations, révélant une pression soutenue sur la ressource même en période d’étiage ou même de sécheresse. 

Eau Secours demande également à Québec d’élargir davantage la portée du registre public, qui exclut actuellement les préleveurs en deçà de 50 000 litres par jour, afin d’obtenir une vision complète et transparente de l’état de la ressource.

Un travail en cours

Eau Secours envisage de mettre à jour l’outil annuellement conjointement avec la publication des données par le gouvernement afin d’assurer un suivi dans le temps de la consommation des grands projets miniers sur notre territoire. Un exercice similaire sera également réalisé pour d’autres secteurs d’activités qui retiennent l’attention de l’organisme. En ce sens, Eau Secours et plusieurs partenaires travaillent à interpréter et analyser les données afin d’exposer certains aspects d’intérêt public. 

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Accédez à l’outil ici

En ligne: https://docs.google.com/spreadsheets/d/1KYwbZd_2Sq1Bk4x3FxvlgFrHmUBrhFIk/edit?gid=1267379799#gid=1267379799

Téléchargez une version Excel: https://eausecours.org/sites/eausecours.org/wp-content/uploads/2025/06/Prelevements-deau-de-lindustrie-miniere-Registre-2012-a-2023.xlsx

Pour plus d’informations

Mathieu Langlois
Responsable des communications, Eau Secours
514-588-5608
communications@eausecours.org

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Outil | Base de données des prélèvements d’eau par les minières

Publié le 16 juin 2025

Les données de prélèvement d’eau par les industries sont rendues disponibles au public par le gouvernement du Québec depuis 2024. Cependant, malgré qu’elles soient maintenant disponibles à tous, ces données n’en demeurent pas plus faciles à consulter ou à comprendre compte tenu du format très brut et indigeste.

C’est pourquoi nous avons entamé un exercice de traitement des données, en commençant par l‘industrie minière, afin d’en faire un outil plus accessible, mais tout de même très complet. Nous espérons que ces données soient utilisées par différents secteurs de la société (groupes citoyens, journalistes, chercheurs, etc.) afin d’alimenter un débat de fond sur la saine gestion et la protection de cette ressource vitale.

En utilisant l’ensemble des données disponibles sur les prélèvements d’eau des minières du Québec (2012 à 2023), l’outil met en lumière l’ampleur de la consommation du secteur, qui totalise 943 milliards de litres d’eau en 12 ans. Nous prévoyons étendre l’analyse à d’autres secteurs industriels.

Extraits de l'outil

Les données brutes du gouvernement sont disponibles ici: https://www.donneesquebec.ca/recherche/dataset/prelevements-eau-volumes-autorises-par-melccfp

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Rapport | Impacts des travaux d’exploration de Nouveau Monde Graphite sur l’eau en Haute-Matawinie

Rapport publié le 27 mai 2025

Des groupes citoyens et écologistes ont préparé un important rapport sur les impacts des activités d’exploration minière de la compagnie Nouveau Monde Graphite (NMG) en Matawinie. À la suite d’une campagne indépendante d’échantillonnage citoyen, le rapport identifie de nombreux cas de concentrations en métaux lourds dans les cours d’eau qui dépassent des critères de protection de l’environnement, vraisemblablement attribuables aux activités d’exploration. Le rapport dénonce également des erreurs méthodologiques préoccupantes dans les évaluations environnementales réalisées par NGM. Les organismes demandent au gouvernement provincial de revoir radicalement l’encadrement de l’exploration minière au Québec.

Il n’existe pratiquement rien qui documente les impacts observés de l’exploration minière sur les écosystèmes du Québec. Ce rapport est donc unique en son genre, puisqu’il contribue à créer de la littérature sur un sujet sous-évalué et dont les impacts multiples sont largement sous-estimés.

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Projet minier Matawinie : un nouveau rapport révèle des impacts sur l’eau de l’exploration pour un minerai «stratégique» dans Lanaudière

27 mai 2025

Saint-Michel-des-Saints, Montréal, le 27 mai 2025  –  Des groupes citoyens et écologistes publient aujourd’hui un important rapport sur les impacts des activités d’exploration minière de la compagnie Nouveau Monde Graphite (NMG) en Matawinie. À la suite d’une campagne indépendante d’échantillonnage citoyen, le rapport identifie de nombreux cas de concentrations en métaux lourds dans les cours d’eau qui dépassent des critères de protection de l’environnement, vraisemblablement attribuables aux activités d’exploration. Le rapport dénonce également des erreurs méthodologiques préoccupantes dans les évaluations environnementales réalisées par NGM. Les organismes demandent au gouvernement provincial de revoir radicalement l’encadrement de l’exploration minière au Québec.

UNE MOBILISATION CITOYENNE FACE AUX MINIÈRES

Préoccupés par les impacts de ces activités sur leur environnement et constatant l’absence totale du ministère de l’Environnement en termes de surveillance environnementale des activités d’exploration, des résidents de Saint-Michel-des-Saints, dont plusieurs sont sympathisants de la Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie (COPH), se sont mobilisés pour effectuer une importante campagne d’échantillonnage des cours d’eau bordant le site exploré par la minière. Ces données ont ensuite été traitées par un laboratoire accrédité.

Ces démarches et la rédaction du rapport publié aujourd’hui ont été soutenues par Eau Secours, la Société pour vaincre la pollution (SVP), la Coalition Québec Meilleure Mine (QMM) et MiningWatch Canada. 

DES CONCLUSIONS PRÉOCCUPANTES

Les conclusions du rapport soulèvent notamment deux enjeux préoccupants. Tout d’abord, les évaluations environnementales de NMG présentent des failles méthodologiques préoccupantes au niveau de la caractérisation initiale du milieu. Ce que la compagnie décrit comme un « état initial » des cours d’eau semble plutôt être un état évalué après que ces cours d’eau aient été détériorés par certaines des activités d’exploration de la minière. Ceci engendre donc des risques que l’encadrement environnemental qui en découle s’en trouve faussé.

De plus, des indices clairs pointent dans la direction d’apports en métaux lourds et en soufre dans les cours d’eau bordant le site minier. Les échantillons présentent notamment une concentration inquiétante en cadmium de 0,69 mg/kg dans les sédiments d’un cours d’eau situé juste à proximité des zones forées, alors qu’aucune concentration en cadmium n’a été détectée dans les sédiments de la station de référence. Les ministères de l’Environnement provincial et fédéral estiment pourtant que dès 0,60 mg/kg, des effets néfastes sur la vie aquatique sont attendus.

Face au manque de rigueur et aux risques de détérioration des cours d’eau, les groupes s’inquiètent de la capacité de NMG à développer un projet minier respectueux de l’environnement, d’autant que les impacts attendus lors de la phase d’exploitation d’une mine éventuelle seraient sans commune mesure avec ce qui a été réalisé jusqu’ici.

UN RESSERREMENT DE LA SURVEILLANCE ENVIRONNEMENTALE NÉCESSAIRE

S’appuyant sur les constats dressés dans le rapport, les groupes demandent à NMG de prendre acte des cas de détérioration des milieux hydriques identifiés et de mettre en place des mesures véritablement efficaces de contrôle de la pollution que génèrent ses activités. Il est également essentiel que la compagnie corrige ses erreurs méthodologiques identifiées dans le rapport.

À l’heure actuelle, les activités d’exploration échappent complètement aux processus d’évaluation environnementale et, sauf exception, aucune surveillance gouvernementale n’est prévue pour valider l’application de bonnes pratiques par les minières. Celles-ci bénéficient plutôt d’un régime d’auto-régulation qui leur est dangereusement favorable. Les organismes demandent donc au gouvernement provincial de revoir radicalement l’encadrement de l’exploration minière, en assujettissant tous travaux d’exploration minière à des consultations et des évaluations environnementales préalables.

Citations

« Il n’existe pratiquement rien qui documente les impacts observés de l’exploration minière sur les écosystèmes du Québec. Ce rapport est donc unique en son genre, puisqu’il contribue à créer de la littérature sur un sujet sous-évalué et dont les impacts multiples sont largement sous-estimés. » – Daniel Green, Société pour Vaincre la Pollution

« Il n’est pas normal que les citoyen·ne·s doivent prendre le rôle de chien de garde environnemental des minières. Cela témoigne de déficiences inquiétantes au niveau des capacités ou de la volonté du ministère de l’Environnement à jouer son rôle de gardien du territoire. » – Paul Comeau, Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie

« À l’ère où le gouvernement provincial met les gaz à fond dans son « virage vert », la mobilisation citoyenne et écologiste démontre une fois de plus les dérapages d’un projet minier de la « filière batterie ». Sommes-nous donc à nouveau devant un énième projet soutenu davantage par la foi aveugle de notre gouvernement que par des garanties réelles, notamment en matière de protection de l’eau et des milieux naturels ? » – Émile Cloutier-Brassard, responsable des dossiers miniers, Eau Secours

« Une chose est sûre : les minéraux critiques et stratégiques n’ont rien de vert. Au lieu de chercher à « alléger le fardeau administratif », le gouvernement devrait renforcer la surveillance des activités minières et sanctionner les contrevenants. Encore plus pour cette filière où des centaines de millions de dollars des contribuables sont en jeu. » – Rodrigue Turgeon, avocat, coresponsable du programme national de MiningWatch Canada et co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine

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Bref historique et éléments de contexte du projet

Nouveau Monde Graphite Inc. (NMG) projette l’exploitation d’un gisement de graphite à Saint-Michel-des-Saints dans la région de Lanaudière. L’exploitation du gisement devrait produire annuellement 100 000 tonnes de concentré de graphite, sur une durée de 26 ans.

De 2013 à 2019, NMG a mené de vastes campagnes d’exploration minière. La compagnie minière travaille à y développer ce qui pourrait devenir la plus grosse mine à ciel ouvert de graphite en Amérique du Nord. À ce stade, le projet n’est pas soumis à une évaluation environnementale du gouvernement. En 2020, alors que le projet est soumis aux évaluations du BAPE, Nouveau Monde Graphite réalise une étude d’impact comportant des erreurs méthodologiques préoccupantes. 

Le rapport a été envoyé ce matin à la compagnie, au ministère de l’environnement et aux principaux investisseurs du projet minier – Panasonic, General Motors et Investissement Québec. Une présentation du rapport a été donnée à la municipalité de Saint-Michel-des-Saints hier et une invitation a été lancée à la communauté Atikamekw de Manawan. 

Pour plus d’informations

Consultez le rapport complet en cliquant ici…

  • Émile Cloutier-Brassard, responsable des dossiers miniers, Eau Secours : emile@eausecours.org, 514-799-2383
  • Paul Comeau, Coalition des opposants à un projet minier en Haute-Matawinie : 514-776-0034
  • Daniel Green, co-président, Société pour vaincre la pollution : svp.pollution@gmail.com, 514-245-4676
  • Rodrigue Turgeon, avocat, coresponsable du programme national de MiningWatch Canada et co-porte-parole de la Coalition Québec meilleure mine : rodrigue@miningwatch.ca, 819-444-9226
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Des dossiers à la tonne – notre bilan MINES 2024

L’année 2024 en est une qui a vu la question de la protection de l’eau s’imposer massivement dans l’analyse des projets miniers et dans les mobilisations citoyennes qui leur ont fait face. Naturellement, l’équipe d’Eau Secours y a contribué et puisque la fin de l’année rime avec bilan, nous vous offrons un bilan des différentes luttes de l’année auxquelles nous avons pris part.

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Mémoire de la Coalition QMM dans le cadre du Projet de loi sur les mines (PL63)

Le 28 mai dernier, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Madame Maïté Blanchette Vézina, déposait le Projet de loi modifiant la Loi sur les mines et d’autres dispositions (ci-après « PL63 »). La Coalition Québec meilleure mine (QMM) a procédé à son analyse exhaustive et a présenté dans son mémoire ses commentaires généraux, des propositions d’amendements et une analyse détaillée article par article dans le cadre des consultations particulières de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles. Eau Secours a collaboré à l’analyse de même qu’à la présentation du mémoire devant la commission le 25 septembre 2024. 

Memoire au BAPE - projet horne5

Mémoire au BAPE: Projet Horne 5 à Rouyn-Noranda

Mémoire déposé le 26 septembre 2024

Ressources Falco souhaite exploiter un gisement polymétallique contenant de l’or, de l’argent, du cuivre et du zinc, à Rouyn-Noranda. Ce gisement, mesurant environ 800 m de largeur et s’étendant entre 600 et plus de 2 000 m de profondeur, est situé en dessous de l’ancienne mine Horne, exploitée par Noranda inc. de 1926 à 1976. En surface se trouve le site de la Fonderie Horne. (Source: BAPE)

Extrait du mémoire:

Sans grande surprise, notre principale source de préoccupation est le choix de l’emplacement des IGRM par la compagnie. Nous prenons acte des efforts déployés pour sélectionner un site ayant été déjà impacté par des travaux miniers passés (bien qu’il ne s’agisse pas pour autant d’un site minier abandonné, tel que l’a bien souligné le président de la Commission lors de la première partie des audiences), ainsi que pour éviter de traverser la rivière Kinojévis ou pour éviter d’empiéter sur des eskers, notamment, mais il nous apparaît inconcevable que ce choix s’arrête sur un site localisé très près et directement en amont du lac Dufault, la source d’eau potable de Rouyn-Noranda, et en amont même du lac Duprat, le « plan B » temporaire de la ville advenant que les prélèvements d’eau au lac Dufault ne soient plus possibles…

Rendez-vous sur le site du BAPE pour en savoir plus sur le projet: https://www.bape.gouv.qc.ca/fr/dossiers/mine_horne5/

Restez à l’affût sur nos plateformes pour suivre nos démarches en lien avec ce projet.

Autres ressources et actualités
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Commentaires à l’AEIC sur les lignes directrices et le plan de participation du public – Projet minier de terres rares Strange Lake

Mémoire déposé le 20 septembre 2024

« Torngat Metals Ltd. propose la construction, l’exploitation, la désaffectation et la fermeture d’une mine de terres rares à ciel ouvert, située à environ 235 kilomètres au nord-est de Schefferville, au Québec. La capacité de production de la mine serait de maximum 36 000 tonnes par jour et la durée de vie serait de 30 ans. Tel qu’il est proposé, le projet comprendrait au site de la mine une piste d’atterrissage de 1 500 mètres, une usine de concentration de terres rares d’une capacité d’admission de minerai de 17 000 tonnes par jour, des haldes de stériles et de résidus, et des bâtiments connexes. Le projet comprendrait également une route d’environ 170 kilomètres entre le site de la mine et de nouvelles installations portuaires sur la côte du Labrador.  » Extrait du site de l’Agence d’études d’impact du Canada. 

Eau Secours à déposé des commentaires à l’Agence d’études d’impacts du Canada dans le cadre de la période de consultation publique sur les versions provisoires des lignes directrices conjointes relatives à l’étude d’impact et du plan de participation du public.

Extrait des commentaires:

En ce qui a trait au plan proposé, nous n’avons pas de propositions de modifications majeures à soumettre, en ce qu’il nous semble relativement complet dans sa forme actuelle. Nous nous permettons cependant de vous soumettre une idée récupérée de réflexions entourant l’évaluation d’un autre projet minier par l’AEIC : une ou des visite(s) du futur site minier (et éventuellement du site de la future usine de séparation des terres rares de Sept-Îles, advenant que son évaluation par l’AIEC puisse être reconsidérée) en compagnie des individus, membres d’organismes ou de communautés intéresséEs pourrait être organisée aux frais du promoteur.

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18-07-2024 Projet de loi sur les mines - publication de l'analyse de QMM

Projet de loi sur les mines : les priorités de la Coalition QMM écartées, une révision ambitieuse est nécessaire

Publiant son analyse détaillée du projet de loi modifiant la Loi sur les mines, la Coalition QMM constate avec déception l’absence de plusieurs mesures phares demandées par la population de même que la présence de plusieurs reculs inquiétants et appelle en conséquence l’Assemblée nationale à opérer une profonde révision du projet de loi 63.